Revue de presse web : Alisha Lehmann, reine controversée des réseaux sociaux

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Son titre (Alisha Lehmann, reine controversée des réseaux sociaux) en dit long.

L’écrivain (annoncé sous le nom d’anonymat
) est reconnu comme quelqu’un de sérieux pour plusieurs autres éditoriaux qu’il a publiés sur le web.

Les infos concernées sont ainsi perçues conformes.

La date de publication est 2023-07-29 23:30:00.

Voilà ll’article :

Joueuse la plus suivie de la compétition sur les réseaux sociaux, discréditée parfois pour y entretenir des stéréotypes de beauté, l’internationale suisse de 24 ans dispute son dernier match de poule, dimanche, face à la Nouvelle-Zélande.

Une chevelure blonde tressée, un teint unifié et des longs cils recourbés… Alisha Lehmann aurait pu voler la vedette à Margot Robbie dans le film « Barbie ». La Suisse de 24 ans sera bien à l’affiche, dimanche 30 juillet, mais pour représenter son pays, lors de son dernier match de la phase de poule de la Coupe du monde 2023, face à la Nouvelle-Zélande, co-hôte de la compétition.

Celle qui dispute le premier Mondial de sa carrière compte (déjà) près de 14 millions d’abonnés sur Instagram et 10 millions sur Tiktok. Elle est la sportive suisse la plus suivie sur les réseaux sociaux, devant la totalité des joueurs et joueuses de la Nati, le champion olympique Marco Odermatt ou encore l’icône du tennis Roger Federer. Les raisons de son immense popularité, elles, sont fréquemment contestées.

« Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’elle est extrêmement atypique, constate Catherine Louveau, sociologue du sport. Elle s’expose, elle s’offre au regard de ses abonnés. En clair, elle se met en posture de femme-objet en jouant sur un registre d’hypersexualisation. » Stefan Renna, journaliste à la rédaction sportive de la Radio Télévision Suisse, tempère les propos de la professeure émérite à l’université de Paris Sud. « Il faut faire attention à ce que les gens dégagent sur les réseaux sociaux, puis toutes les interprétations que l’on peut en faire », répond l’envoyé spécial de la RTS en Nouvelle-Zélande.

De la campagne suisse à la lumière mondiale

Rien ne pouvait laisser présager d’un tel destin pour cette petite fille de Tägertschi, une ancienne commune de la campagne bernoise. C’est sous l’influence de son frère et de ses cousins qu’elle décide de commencer le football à cinq ans, avant de rejoindre l’académie d’un des clubs les plus importants de son pays, le BSC Young Boys, en 2008. Ses efforts lui permettent de frapper à la porte de l’équipe de Suisse des moins de 17 ans, puis des catégories supérieures, jusqu’à atteindre sa première sélection avec la Nati, le 22 octobre 2017.

« Elle a eu une carrière sportive avec l’équipe nationale avant son compte Instagram, assure Stefan Renna. Elle n’est pas sélectionnée pour ses réseaux sociaux. » En sélection, la joueuse d’Aston Villa rencontre sa coéquipière, capitaine et future compagne, Ramona Bachmann, qu’elle affiche sur ses réseaux sociaux durant leur relation.

Ouvertement bisexuelle, Alisha Lehmann expose, par la suite, son couple avec le Brésilien Douglas Luiz. Chacune de ses publications extra-sportives est attendue, scrutée et partagée par des milliers de fans à travers le monde, faisant alors de la Suisse une superstar des réseaux sociaux.

« Plus grande que la sélection et que la fédération »

« Elle gagne de l’argent à s’exposer sur les réseaux sociaux, elle fait partie de la même famille que les Kardashian, pointe du doigt la sociologue Catherine Louveau. Elle n’est pas footballeuse, elle est influenceuse. » D’après Stefan Renna, l’image que renvoie Alisha Lehmann est erronée. « J’avais des a priori sur elle, reconnaît celui qui a récemment interviewé la joueuse de 24 ans pour les réseaux sociaux de la RTS. Au final, c’est quelqu’un de très réservée et de très polie. Elle dit ‘bonjour’ à tout le monde, elle ne se prend pas du tout pour quelqu’un de spécial. »

La Suisse, qui s’était elle-même retirée de sa sélection lors du dernier Euro, pour des raisons encore floues, n’a pas pour autant changé de statut. Depuis son retour, « elle a le même rôle qu’elle avait à l’époque, constate le journaliste de la RTS. C’est un joker, une gâchette offensive de plus pour la sélectionneuse », Inka Grings.

Pourtant, malgré ce rôle presque minime pour la Nati, Alisha Lehmann reste, sans contestation possible, la figure de proue de son équipe. « Avec son envergure sur les réseaux sociaux, elle est même devenue plus grande que la sélection et que la fédération », constate Stefan Renna.

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