Notre équipe a vu un texte sur le web dont la thématique est «l’automobile».
Son titre (Assassinat de Maximin Chane Fane : « Tout me ramène à l’horreur de sa mort ») parle de lui-même.
Le chroniqueur (présenté sous la signature d’anonymat
) est reconnu comme quelqu’un de sérieux.
L’article original dont il s’agit :
Une douloureuse coïncidence. Voilà aujourd’hui trois ans, jour pour jour, que Maximin Chane Fane a perdu la vie à l’âge de 73 ans. Sauvagement assassiné par ses deux locataires en ce 3 mars 2019. La tête partiellement tranchée, le dos lardé de coups de couteau pour une sordide histoire de 1 300 euros de dette de loyers impayés. Hier, deuxième jour du procès en appel du duo père-fils Georget et Kevin Hoarau. Vive émotion dans la salle de la cour d’assises à l’écoute du récit des deux filles du gramoune. Jurés, magistrats et proches de la famille ont éprouvé bien des difficultés à retenir leurs larmes. « Quand on perd quelqu’un, on aime à se rappeler les bons moments passés ensemble. Même cela, je n’ose pas le faire car tout me ramène à l’horreur de sa mort », sanglote son aînée.
Maximin Chane Fane : « Un papa poule » qui se donnait corps et âme au bien-être de son entourage. « Courageux, tolérant, généreux. » Ne cédant jamais à la colère. « Il disait que c’était inutile et que cela ne résolvait pas les problèmes. Qu’il y avait toujours des solutions », balbutie sa fille cadette, emportée par l’émotion. Un homme « compréhensif », même avec ses deux locataires qui lui devaient deux mois de loyer. Le jour de sa mise à mort, orchestrée le matin même au détour de plusieurs bières, le gramoune avait rendez-vous avec père et fils afin de trouver un arrangement.
« Mon père disait que cela arrivait à tout le monde de ne pas pouvoir payer. Alors pour aider ses locataires, il mettait en place des échéanciers afin de ne pas les pénaliser le mois d’après », raconte sa fille. « Il n’avait rien fait. » Rien fait pour mériter l’acharnement subi. Un déchaînement de violences, dont le motif réel peine toujours à émerger trois ans après. Avec des accusés particulièrement silencieux face aux nombreuses interrogations de la cour, et dont le profil correspond peu avec la cruauté de la scène.
Georget Hoarau ? « Un travailleur acharné », jusqu’alors inconnu de la justice. « Malheureusement tombé dans l’alcool », témoigne son épouse. « Cela pouvait le rendre violent, mais seulement dans ses paroles. » L’alcool, c’est quasiment le seul lien qui l’unit à son fils. Kevin a 25 ans à l’époque. « Un bon fond », dit sa mère, malgré leur relation houleuse. Le jeune homme a déjà été condamné pour violences envers elle. « L’alcool a détruit notre famille », rapporte-t-elle, tentant au maximum de donner une image positive du duo qui risque une nouvelle fois la réclusion criminelle à perpétuité.
EXPLOSION
Deux personnalités qui ne collent pas, pas plus que le mobile d’ailleurs. Peut-on véritablement assassiner quelqu’un pour 1 300 euros ? Alors on tente d’explorer d’autres pistes de réponses si tant est qu’on puisse expliquer l’horreur. L’hypothèse soulevée par l’experte psychologue : une « explosion », sous l’effet d’un sentiment de domination ressenti par Hoarau père. « Il était dans une situation globale de sa vie où il n’en pouvait plus d’être dominé », déroule la professionnelle. Au travail, où il se disait exploité. Face à une épouse qui « portait la culotte » selon les mots de cette dernière.
Alors quand son propriétaire évoque le recours possible à un huissier de justice pour les expulser du logement, si la situation perdure : c’est « l’humiliation » de trop. Au pied du mur, l’accusé aurait « explosé » et entraîné son fils dans son projet macabre. « Utilisé comme un outil de ses propres pulsions », car c’est bien Kevin qui aurait donné le premier coup de couteau, guidé par son paternel avant les faits. « Il y avait bien d’autres moyens de régler le souci mais j’avais peur de me retrouver à la rue. J’y avais déjà passé un an. Je ne voulais pas y retourner », racontait ce dernier à l’experte. En première instance l’année passée, Georget et Kevin Hoarau avaient été condamnés à respectivement 25 et 20 ans de réclusion criminelle. Leurs deux avocates, Me Virginie Von pire et Me Tina Diot tenteront aujourd’hui de convaincre la cour de ne pas alourdir leur peine. Le verdict est attendu dans le courant de la journée.
Céline Legay
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Bibliographie :
À travers l’Inde en automobile/38,Le livre .
Le Radium qui tue/p06/ch03,A voir et à lire. . Disponible sur internet.
Mécanique automobile/Restauration,(la couverture) .
Tribologie/Genèse des frottements,Le livre .