A nouveau, ce blog va porter à votre connaissance un encart assez complet qui a été vu sur internet. Le thème est «l’automobile».
Le titre séduisant (Logo. Ssangyong : cette marque coréenne méconnue en France) en dit long.
Présenté sous la signature «d’anonymat
», l’auteur est reconnu comme quelqu’un de sérieux pour plusieurs autres articles qu’il a publiés sur internet.
Vous pouvez donc donner du crédit à cette édition.
Fondée en 1954, SsangYong Motor Company est un constructeur sud-coréen. Au cours de ces six décennies, il s’est surtout imposé comme un spécialiste des SUV, 4X4 et Pick-up.
SsangYong signifie littéralement « deux dragons » ou « dragons jumeaux ». Comme pour le logo Alfa Romeo par exemple, c’est une légende qui est à l’origine de ce nom et du logo.
Les dragons jumeaux
La légende raconte que deux dragons jumeaux souhaitent s’envoler et entrer ensemble au paradis. Le moment venu, une seule pierre Cintamani est envoyée par le Seigneur du ciel autorisant un seul dragon à entrer au Paradis.
Les deux dragons s’encourageant mutuellement à prendre la pierre, le Seigneur du ciel finit par leur envoyer une seconde pierre, les autorisant finalement tous deux à rejoindre le paradis ensemble.
Une belle histoire pour la marque Ssangyong, qui se veut donc synonyme de caractère affirmé, de constance et de fiabilité.
Une présence en France de longue date
Voilà pourquoi le logo du constructeur sud-coréen représente deux ailes de dragon s’envolant vers le ciel. La couleur officielle du logo est gris sur fond noir mais il est souvent employé sur fond blanc avec le logo et le lettrage Ssangyong en bleu.
Chez nous, les premières voitures dotées du logo Ssangyong arrivent dans les années 90. Le Ssangyong Musso, un gros SUV, sera le premier véhicule de la marque importé en France. Avec ses motorisations Mercedes-Benz, il se montre rassurant et bien placé en prix. Au point de connaître un joli succès d’estime.
Mais l’histoire de la marque n’a jamais été simple.
Une histoire chaotique
En 1997, SsangYong Motor est repris par son compatriote Daewoo Motor. Malheureusement, en 2000, le conglomérat Daewoo fait faillite, confronté à une dette abyssale de 80 milliards de dollars.
L’activité automobile de Daewoo Motors est reprise par General Motors laissant Ssangyong sur le bord de la route. Les créanciers de la marque mettent en place un plan de sauvetage et en 2001 la marque fait ses premiers bénéfices depuis dix ans.
Mais pour affronter le 21ème siècle sereinement, il faut trouver un allié.
Qui pour racheter Ssangyong ?
En décembre 2003, cinq sociétés se portent candidates à la reprise de SsangYong : Renault, General Motors et les constructeurs chinois Shanghai Automotive Industry (SAIC), Nanxing Group et Bluestar. Après une longue bataille, c’est finalement SAIC qui reprend 48,9 % de SsangYong pour 552 millions de dollars.
La gamme est renouvelée et s’exporte à nouveau dans le monde entier. Mais en décembre 2008, Ssangyong annonce ne plus pouvoir payer les salaires de ses employés.
Un nouveau départ pour la marque ?
En février 2011, SsangYong est repris à 70 % par l’entreprise indienne Mahindra & Mahindra. Mais 10 ans plus tard, mêmes causes, mêmes effets. Le manque de liquidités et d’investissements pousse une fois de plus Ssangyong vers une faillite certaine.
Cette année, la marque a changé une nouvelle fois de mains, confiée à un consortium formé du groupe KG et du fonds d’investissement privé Pavillon. Une nouvelle bouffée d’air frais pour la marque qui espère retrouver le chemin de la croissance grâce à son nouveau SUV baptisé Torres et à l’électrification de sa gamme future.
Publications:
À travers l’Inde en automobile/09,(la couverture) .
Le Radium qui tue/p06/ch03,A voir et à lire. .
Mécanique automobile/Vérification de l’état des pneumatiques,Le livre .
Pour lire en automobile/III,Le livre .