Ca se propage sur le web : Les marchés financiers se rassurent mais restent fragiles

Voilà qui va vous intéresser : Un nouvel article que nous venons de remarquer sur le web et que nous vous proposons ci-dessous. La thématique est « l’automobile ».

Le titre suggestif (Les marchés financiers se rassurent mais restent fragiles) est sans confusion.

Sachez que l’auteur (identifié sous le nom d’anonymat
) est reconnu comme quelqu’un de sérieux pour plusieurs autres éditoriaux qu’il a publiés sur internet.

Vous pouvez en conséquence donner du crédit à cette édition.

L’encart a été publié à une date mentionnée 2023-09-04 14:57:00.

Voilà lle « papier » :

Au finish. La détente sur les marchés de taux au cours de la dernière semaine d’août a permis d’éviter le pire. Sans cela, la plupart des classes d’actifs auraient accusé d’importantes pertes. «Août a été un mois difficile pour les marchés financiers avec seulement 12 des 38 classes d’actifs que nous suivons en territoire positif sur l’ensemble du mois, relève Henry Allen, macro-stratégiste chez Deutsche Bank. Mais pour être juste, nous avons eu une reprise au cours de la dernière semaine du mois, permettant de réaliser de justesse une meilleure performance qu’en février quand seulement 11 classes d’actifs avait été en territoire positif.» Et les classes d’actifs finissant le mois en territoire négatif, comme la plupart des places boursières, mais grâce au rattrapage de la semaine dernière, août s’achève un peu moins dans le rouge. C’est le cas de l’indice S&P 500 qui affiche un recul de 1,6% en termes de rendement total, mais accusait un repli de 4,7% le 18 août. Wall Street met malgré tout un terme à cinq mois consécutifs de hausse qui ont porté les indices à +18,7% et +34,9% respectivement pour le S&P 500 et le Nasdaq.

Après un mois de juillet rythmé par l’espoir d’un atterrissage en douceur de l’économie américaine avec une inflation en baisse, les investisseurs se sont heurtés en août au principe de réalité de taux pouvant rester élevés pendant longtemps, voire monter encore plus haut. «L’orientation des marchés actions en juillet et août a été dictée par un récit macro évolutif, note Emmanuel Cau, stratégiste actions chez Barclays. En juillet, les actions ont rebondi sur un mouvement Fomo (fear of missing out), par peur de manquer les opportunités, alors que les surprises économiques américaines positives, le ralentissement de l’inflation et des bénéfices meilleurs que prévu ont renforcé la thèse d’un atterrissage en douceur. Cependant, début août, la vigueur de l’économie était devenue préoccupante, car elle a ravivé les craintes selon lesquelles les taux devraient aller plus haut que les attentes du marché et de la Fed.»

Exit donc l’espoir d’une baisse rapide des taux des banques centrales, notamment de la Réserve fédérale américaine (Fed). A cela s’est ajoutée la rétrogradation de la note des Etats-Unis par Fitch qui a rappelé au marché que le déficit budgétaire américain allait rester élevé avec des besoins de financement importants. Ce cocktail a porté les taux longs américains à leur plus haut depuis 2007, le rendement des Treasuries 10 ans atteignant 4,36% le 22 août. «Les taux réels ont été à l’origine de ce mouvement, avec un taux 10 ans dépassant même les 2% à un moment», poursuit le stratégiste. Une configuration peu favorable pour les actifs risqués, notamment les actions. «Les taux réels ont augmenté et fait baisser les actions, les parties les plus chères et à duration longue du marché souffrant à nouveau… comme un rappel de 2022», ajoute Emmanuel Cau.


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Mauvaises ou bonnes nouvelles ?

Les mauvaises nouvelles économiques en zone euro et en Chine n’ont pas rassuré au cours d’un mois où la faible liquidité exacerbe les mouvements de marché. La Bourse de Hong Kong a chuté de 8,2% et évolue dans le rouge depuis le début de l’année. Ce contexte peu favorable a aussi pesé sur les métaux industriels. Le cours du cuivre, par exemple, a perdu 5,9%, et traite désormais en territoire négatif cette année. La nouvelle hausse des prix du pétrole (soutenus par la baisse de production de l’Arabie saoudite) mais aussi du gaz en Europe (+23,5%), en raison d’un risque de grève sur des terminaux gaziers en Australie, ont également pesé sur l’appétit pour le risque en août. Le dollar a repris 1,7% face à un panier de devises.

«A Jackson Hole, le président de la Fed Jerome Powell s’est montré un peu moins restrictif que l’an dernier, apaisant les craintes sur des hausses de taux supplémentaires», souligne Henry Allen. Les données sur le marché de l’emploi en août aux Etats-Unis, l’élément le plus regardé par la Fed dans son appréciation de l’état de l’économie américaine, montrant une accalmie des tensions, ont également rassuré. «Le fait que les données américaines, notamment sur la confiance des consommateurs et du travail, ont commencé à ralentir, est un soulagement», explique le stratégiste de Barclays. Les mauvaises nouvelles sont de bonnes nouvelles pour les marchés avec un retour en force du récit du pic des taux. «La principale raison de la force du marché cette année est que les bénéfices se sont révélés bien meilleurs que prévu, ce qui a aidé les actions à ignorer le resserrement des liquidités, affirme Emmanuel Cau. C’est pourquoi le bénéfice apporté par des taux plus bas en raison de la faiblesse de la croissance aura ses limites. Si les bénéfices sont touchés, les mauvaises nouvelles pourraient devenir de véritables mauvaises nouvelles.» Thomas Hempell, stratégiste chez Generali IAM, qui s’attend à davantage de vents défavorables pour les actifs risqués, note qu’outre un environnement peu avantageux pour les marges des entreprises, les valorisations des actions sont tendues, notamment outre-Atlantique où l’indice S&P 500 se paye 19 fois ses bénéfices estimés à 12 mois, comme en avril 2022, mais avec des taux réels bien plus élevés alors qu’ils étaient proches de 0% à l’époque). En Europe, les actions restaient hésitantes pour les premières séances de septembre, malgré l’annonce de mesures pour relancer la croissance en Chine.


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