J’ai remarqué un papier sur internet dont le thème est «l’automobile».
Son titre (La grève dans l’automobile aux Etats-Unis fait ralentir l’emploi en octobre) est évocateur.
Sachez que l’auteur (annoncé sous la signature d’anonymat
) est reconnu comme quelqu’un de sérieux.
Vous pouvez ainsi vous fier aux infos qu’il édite.
L’article a été édité à une date mentionnée 2023-11-03 10:28:00.
Texte :
Les créations d’emplois ont ralenti plus qu’attendu en octobre aux Etats-Unis, en raison notamment de la grève historique chez les trois grands constructeurs automobiles américains, et le taux de chômage est en légère hausse, à 3,9%.
En octobre, 150.000 emplois ont été créés, moins que les 175.000 attendus par les analystes, et moitié moins qu’en septembre, a annoncé vendredi le département du Travail.
« L’emploi a reculé dans l’industrie manufacturière en raison de la grève », précise le communiqué.
Les trois grands constructeurs automobiles américains – General Motors, Ford et Stellantis – ont connu une grève inédite de six semaines, qui touche désormais à sa fin, après des accords de principe conclus avec le syndicat UAW.
Les salariés grévistes sur l’ensemble de la période prise en compte ne sont pas comptés comme employés, avait précisé jeudi à l’AFP Gregory Daco, chef économiste pour EY Parthenon.
Ce sont ainsi 33.000 des plus de 45.000 grévistes qui sont venus grossir les chiffres du chômage.
Le taux de chômage a lui augmenté de 0,1 point, pour grimper à 3,9%.
Le président Joe Biden, qui brigue un second mandat à la Maison Blanche, a salué un taux de chômage « inférieur à 4% depuis 21 mois d’affilée, la plus longue période depuis plus de 50 ans ».
– Chômage historiquement bas –
« La croissance de l’emploi reste positive, les salaires ralentissent et le taux de chômage est proche de niveaux historiquement bas », a résumé Rubeela Farooqi, cheffe économiste pour HFE, dans une note.
Mais elle s’attend « à ce que le marché du travail se détende et que l’activité économique ralentisse au fil du temps en réponse à une politique monétaire restrictive » de la part de la banque centrale, la Fed, a-t-elle précisé.
Car le ralentissement du marché de l’emploi va de pair avec celui de l’inflation.
Les Etats-Unis connaissent une importante pénurie de main d’oeuvre depuis plus de deux ans, qui a fait flamber les salaires, contribuant à la hausse des prix.
Pour la combattre, la Fed appuie sur les taux afin de faire ralentir la consommation.
Elle les a cependant laissé inchangés mercredi, comme lors de sa précédente réunion en septembre.
« Le marché du travail reste tendu, mais les conditions de l’offre et de la demande continuent de s’équilibrer », a relevé le président de la Fed, Jerome Powell, mercredi lors d’une conférence de presse.
« La réduction de l’inflation nécessitera probablement (…) un certain assouplissement des conditions du marché du travail », a-t-il averti.
Les chiffres publiés vendredi vont dans ce sens, souligne Lydia Boussour, économiste pour EY, « avec un ralentissement marqué des embauches, un ralentissement de la croissance des salaires, une légère hausse du taux de chômage et une semaine de travail plus courte ».
– Pénuries persistantes –
Les employeurs, néanmoins, rencontrent toujours des difficultés à recruter.
« Si chaque chômeur du pays trouvait un emploi, nous aurions encore environ 3 millions d’emplois disponibles », relevait Stephanie Ferguson, chargée des questions d’emploi à la Chambre de commerce américaine (U.S. Chamber of Commerce), dans une étude publiée mi-octobre.
Ces difficultés inquiètent toujours les entreprises, tant en raison de « l’augmentation des coûts de main-d’œuvre » que des pénuries, a montré l’enquête sur l’activité dans les services publiée vendredi par la fédération professionnelle ISM.
« Les pénuries de main d’oeuvre sont plus persistantes » qu’en 2019, avait également commenté mercredi Nela Richardson, cheffe économiste de la firme de service aux entreprises ADP: lorsqu’un secteur recrute moins, « il est difficile de savoir » si c’est « parce que les entreprises embauchent moins ou parce qu’elles ne trouvent pas de travailleurs ».
Le marché du travail a cependant vu, depuis l’été, un afflux de nouveaux travailleurs, « à la fois du fait de la (hausse de la) participation au marché du travail et de l’immigration », a salué Jerome Powell mercredi, ce qui « explique en partie pourquoi le PIB (produit intérieur brut NDLR) est si élevé ».
La croissance du produit intérieur brut (PIB) des Etats-Unis a en effet doublé au troisième trimestre, à 4,9% en rythme annualisé.
jul-bys/
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