Quoi penser de ce papier : Déserts médicaux dans les Pyrénées-Orientales : ces maires qui font du gringue aux étudiants en médecine

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La date d’édition est 2022-09-26 08:17:00.

Plateau d’huîtres accompagné de vin blanc de pays servi au cœur de la lagune de Saint-Cyprien, karting, bal ambiance 80’s et rencontre avec les pontes du monde médical catalan, les maires de Saint-Cyprien, Vinça et Latour-de-France ont mis les petits plats dans les grands tout ce week-end. Leurs hôtes ont tous moins de trente ans. Ils sont étudiants en médecine et sont sur le point de finir leur cursus. Objectif de cette escapade trois étoiles : les convaincre de s’installer et surtout d’exercer dans les Pyrénées-Orientales. L’initiative, portée par le sénateur Jean Sol, est une première dans le département. Elle pourrait devenir une solution aux déserts médicaux qui gangrènent de très nombreuses communes du pays catalan, comme partout en France. 

La désertification médicale, ce n’est pas qu’une expression utilisée pour qualifier des villages très ruraux au fin fond de la France. C’est très concret. Latour-de-France, par exemple. Village d’un grand millier d’habitants qui a perdu son dernier médecin en octobre 2021. « C’est catastrophique« , commente Marc Carles, le maire. L’édile confie qu’un des deux docteurs a fait valoir ses droits à la retraite. L’autre, est parti cinq ans après son installation. La maison de santé de la commune est donc esseulée des généralistes. Les administrés de Marc Carles sont obligés de se rendre à Estagel ou Saint-Paul-de-Fenouillet. « C’est très inquiétant, ça crée une inégalité d’accès à la santé« , assure le premier magistrat qui espère retrouver deux médecins. L’édile tente d’attirer les candidats avec les moyens qui lui sont donnés. « Et ils ne sont pas nombreux… J’offre un an de loyer dans la maison médicale. Je l’ai fait pour les médecins spécialistes, c’est un coup de pouce le temps qu’ils trouvent leur patientèle. Mais, honnêtement, je ne peux pas faire grand-chose de plus« , lâche-t-il, navré. 

Notre dernier docteur a une patientèle de 1 200 personnes

À Vinça, le maire Bruno Guérin, partage les problématiques de son homologue de Latour-de-France. Dans cette ville du Conflent de 2 157 habitants, il ne reste plus qu’un médecin depuis le départ à la retraite de son confrère, en juin dernier. « Vinça est un peu le centre névralgique des communes alentour. Si on les additionne, on monte à 4 700 habitants. Aujourd’hui, notre dernier docteur a une patientèle de 1 200 personnes« , explique-t-il. Un médecin débordé qui fait aussi face au vieillissement de la population. « Il nous faudrait trois ou quatre généralistes supplémentaires. Surtout que nous avons un très bon maillage médical. Nous avons un kinésithérapeute, des infirmiers, un podologue, un orthophoniste…« . Comme Marc Carles, Bruno Guérin est prêt à faciliter l’installation d’un médecin dans sa commune. Le maire assure conserver un logement vacant réservé au futur docteur. « Celui qui est déjà installé a une annexe dans laquelle le nouveau venu pourrait s’installer. Si un médecin arrivait aujourd’hui, il pourrait commencer à exercer demain!« , plaide-t-il. 

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Contrairement à ses collègues élus, Thierry Del Poso, maire de Saint-Cyprien ne fait pas encore face à une pénurie de médecins. Mais ça ne saurait tarder. Dix généralistes exercent actuellement pour les 13 000 administrés environ. « Mais nous en avons un qui a arrêté et, d’ici trois ans, trois doivent partir à la retraite. Dans trois ans, nous sommes dans le mur« , explique-t-il. Pour anticiper cette situation, le maire travaille sur un projet de maison médicale multisites. Le centre pourrait être implanté à Saint-Cyprien et des cabinets annexes seraient installés dans les communes voisines à l’instar de Montescot. Les médecins pourraient assurer des permanences bihebdomadaires par exemple dans les différentes agences de la maison médicale.

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