Ce texte ayant pour sujet « l’automobile » se propage sur le web, nous avons voulu vous le divulguer ici.
Le titre saisissant (Cognac : les pigeons « régulés » à coups de carabine) parle de lui-même.
Le chroniqueur (identifié sous la signature d’anonymat
) est connu et fiable.
Vous pouvez ainsi vous fier aux révélations qu’il édite.
La date de parution est 2023-03-24 13:13:00.
Voilà lle texte :
Référent nuisibles à la mairie, il menait cette semaine une (discrète) campagne de régulation de ce que beaucoup nomment les « rats volants ». « Des animaux catégorisés nuisibles, au même titre que les rats, les chenilles processionnaires…
Référent nuisibles à la mairie, il menait cette semaine une (discrète) campagne de régulation de ce que beaucoup nomment les « rats volants ». « Des animaux catégorisés nuisibles, au même titre que les rats, les chenilles processionnaires ou les cafards », observe-t-il. « Par leurs fientes, ils provoquent de gros dégâts sur les toitures, les pierres des bâtiments ou les carrosseries des voitures, ajoute Gérald Bourinet, responsable des espaces publics de la Ville. C’est aussi une question de santé publique, car les fientes sèches sont dangereuses pour la santé », affirme le technicien.
Le coût de nettoyage des fientes s’élevait à 14.000€ par an, avant que l’on régule.
Côté propreté aussi, les déjections des pigeons font des dégâts en ville, que ce soit sur les stores des commerces, les terrasses des restaurants ou les trottoirs. « Le coût de nettoyage des fientes s’élevait à 14.000€ par an, avant que l’on régule », avance Gérald Bourinet.
Le piégeage insuffisant
La Ville a en effet décidé en 2020 de prendre le taureau par les cornes, en renforçant les campagnes de régulation, en plus de l’installation de pics et de coupelles réfléchissantes sur les bâtiments, qui ne font que déplacer le problème. « Cela fait des années qu’on fait des piégeages, avec des cages. À un moment, il y avait presque un pigeonnier naturel sur le clocher de Saint-Léger, où l’on montait pour piquer les œufs avec des aiguilles, raconte Gérald Bourinet. Mais c’était devenu incontrôlable. On était débordé. »
En plus des cages, la Ville a ainsi fait appel à une entreprise spécialisée dans la fauconnerie et les tirs. « En cinq jours, 700 pigeons avaient été tués. » Mais le coût de l’opération (7.000€) a conduit la ville à s’occuper elle-même des tirs, investissant (3.000€) dans le matériel, notamment la carabine à plomb, équipée d’un viseur, d’un silencieux et même d’une lumière pour repérer les oiseaux. Lui-même chasseur et titulaire du permis ad hoc, Ludovic Bourdin a endossé le rôle du sniper.
Il mène ainsi trois campagnes de tir par an, essentiellement dans l’hypercentre, avec quelques excursions du côté de Saint-Jacques ou du Champ de foire, où prospèrent plusieurs colonies. Elles se passent pendant l’hiver, sur trois jours, entre 19h et 2h du matin, « quand il y a moins de monde dehors ». Et toujours accompagné d’un autre agent et de deux policiers municipaux, qui veillent à sécuriser les lieux. Et à rassurer les riverains. « Voir un gars avec un fusil dans la rue, ça peut surprendre… »
La population divisée par dix
Depuis la rue, il repère les pigeons avec son collègue avant de les abattre, « d’un tir précis et réfléchi, dans le buste de l’animal. On ne peut pas faire n’importe quoi », assure-t-il.
Ainsi, en 2021, la mairie a éliminé 182 pigeons au tir et 88 grâce au piégeage. En 2022, leur nombre est passé à respectivement 361 et 101. En 2023, aux 127 pigeons abattus cette semaine, il faut ajouter les 199 tués en janvier, lors de la première campagne de l’année. Pour la Ville, ces opérations portent leurs fruits : « Il y a quatre ans, la population des pigeons en ville était estimée à 3.000 individus. Aujourd’hui, nous sommes tombés à 300 environ », indique Ludovic Bourdin.
Avant de préciser à leurs détracteurs (lire ci-dessous) : « On n’élimine pas la population de pigeons, on la régule. Tout ce qu’on fait est autorisé, dans le cadre de la loi ».
Consciente que ces campagnes de tir peuvent choquer, la Ville réfléchit à d’autres solutions. « On avait pensé au pigeonnier contraceptif, mais, outre son coût – 30.000€ -, il n’est efficace que sur un endroit précis et ne ferait qu’agrandir la population en créant une nouvelle colonie », observe Gérald Bourinet.
Une méthode jugée « cruelle »
Que ce soient les pièges ou les tirs, ces campagnes de régulation des pigeons ne passent pas auprès des associations de défense des animaux. L’association Paris Animaux Zoopolis (PAZ) s’est ainsi lancée dans une campagne de sensibilisation pour « dénoncer les mairies qui tuent les pigeons ». Publiant, après avoir mené l’enquête, un état des lieux des méthodes utilisées, visant, parmi plusieurs villes, Angoulême et Cognac « qui entretiennent un flou sur la méthode de mise à mort des pigeons ». « On demande de changer la loi et d’interdire ces méthodes létales cruelles, comme le fait Cognac avec le tir et le piégeage, où les pigeons sont ensuite gazés », indique Amandine Sanvisens, la fondatrice de PAZ. Un point dont se défend la mairie, qui indique que les pigeons piégés sont ensuite tués « en leur tordant le cou ».
PAZ milite pour des méthodes de régulation « plus éthiques », comme le pigeonnier contraceptif ou le maïs contraceptif. « Nous avons écrit à la mairie pour demander un rendez-vous et nous n’avons toujours pas eu de réponse. C’est choquant dans une ville qui a une conseillère déléguée à la protection animale ! »
Bibliographie :
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